J’ai écrit Résonnances intérieures en 2002/2003, à une époque où j’étais très occupé par la gestion et le développement de Mapsys. Ce projet était né par l’envie de laisser une trace à ma fille d’un ensemble de réflexions personnelles sur des sujets variés, quelquefois graves (la Mort, le désespoir, …) et de façon globale philosophiques (liberté, réussir sa vie, le temps, travail, amour, amitié, injustice …).
J’ai donc régulièrement raccourci mes heures de sommeil pour, sur un coin de table (de la cuisine !), réfléchir à ces nombreux thèmes en me livrant à un exercice de dialogue imaginaire avec ma fille Sophia. Ce travail m’a permis aussi de prendre du recul et de réfléchir à l’essentiel. Ces brefs moments de pause dans ma vie bien remplie de l’époque ont été vraiment utiles : en contre-courant de la trépidation d’un quotidien accéléré, j’ai fait l’effort de penser et d’analyser tranquillement des sujets passionnants, laissant libre cours à ces fameuses résonnances intérieures. Convictions, intuitions, émotions, les résonnances sont un peu tout cela à la fois : une façon d’exprimer ce que l’on sent et ce que l’on croit. C’est ce que j’ai voulu offrir à Sophia pour ces dix ans : un recueil souvenir de ces pensées qui m’ont fait vibrer durant des moments solitaires au petit matin.
J’avoue avoir aussi écrit ce livre dans la peur de disparaitre alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. L’idée de ne pas pouvoir échanger avec elle sur des sujets fondamentaux était une angoisse que j’ai un peu exorcisée avec ce livre.
J’encourage d’ailleurs tout un chacun d’entreprendre un projet personnel de ce type : le bénéfice est comparable à une introspection et on en ressort plus apte à définir ses priorités et ses valeurs.